lundi 31 mars 2008

Mon Dieu Que la Vie est Belle <3


J'ai enfin terminé mon énorme chocolat de Pâques,
On dit "Merci Belle-Maman" :)

Je rêve que quelqu'un m'envoie
par mail le début d'une histoire,
que je la continue, que je l'envoie
à quelqu'un, qui le renverrai au
premier quelqu'un, et que l'histoire
grandisse selon les humeurs de chaque
quelqu'un. Ce serait juste merveilleux.
Je veux bien laisser mon mail à ce propos,
si un quelconque quelqu'un passait par là.
On écrirait un grand livre, ce serait bien.

mardi 25 mars 2008

Ceci est une Fiction.


"Il y a quelques minutes, j'aurai pu vous écrire le "Manifeste à destination des grands cons du XXIème siècle", mais après les cinq minutes de priorité de la journée, tout va mieux. Aujourd'hui, c'est ce que le commun des mortels appellerait une "journée de merde", une "journée sans", ou une "journée où tu sais ça n'allait pas trop".
Ce matin, une camarade de classe a trouvé le mot. Aujourd'hui, nous nous sentions désarmés. Une multitude de jeunes cons désarmés entrèrent alors en cours de mathS. (Le S c'est pour ma Zoé, elle qui m'apporte tant de sourires et qui me manque tant).
Aujourd'hui, je me trouve être terriblement en colère contre des tas de gens, qui par ma foi (par ma foi c'est pour Christophe, toi même tu sais), donc en colère contre des tas de gens, qui par ma foi, n'avaient pas fait grand chose pour m'énerver. Il y a des jours comme ça, c'était une "journée de merde", un "jour sans" quoi.
Je manque d'air en ce moment, mes poumons ne se remplissent plus, ma gorge et mes clavicules ne se remplissent plus. Je n'ai plus d'air. Peut être que je vais mourir bientôt ? Qui sait. Dieu, s'il existe. Donc je n'ai plus d'air. Je suis perdu dans un grand labyrinthe sombre et glauque. Je ne sais plus ou me positionner par rapport à ce que j'appelais il y a quelques temps encore ma passion. C'est un mot qui m'est devenu étranger, du moins dans ce sens là. Je connais une autre passion, bien plus intime, secrète, tendre et sensuelle. Et donc l'ancienne, de passion, c'était ce pour quoi mon corps se levait tous les matins dans cette ville avec un grand port. C'était ce que j'attendais toute la matinée en gigotant sur mon siège, en tripotant mes stylos. "Mademoiselle P., voudriez vous bien tenir en place s'il vous plait ?". Et donc enfin venait l'heure H, celle que j'attendais tant. Et quand j'y étais, je serrai les dents. Et ça me plaisait. J'aimais me faire engueuler, je me disais que la vie serait tout le temps belle comme ça. Et la vie l'était, belle, parce que même quand on me traitait de grosse vache ("Mais ma fille, tu ne seras jamais D., tu n'es qu'une grosse vache"), ça ne me faisait rien. Je pouvais mourir pour mon art.
Et ensuite, les choses ont changé. Elles ont changé, parce qu'entre temps, j'ai grandi, et que mon corps s'est confronté aux humains, aux vraies choses de la vie, celles qui remplissent la planète et font mourir les gens de tristesse. Alors pour ne pas devenir une "fille-qui-met-du-verre-dans-les-pointes-des-autres-juste-comme-ça", je suis partie. Je suis morte une première fois.
Ensuite, je suis née de nouveau. J'ai recommencé à y croire de toutes mes forces. Et là, cette multitude d'adultes qui n'ont rien réussi dans leur vie sont venu briser la mienne, en prenant mes rêves et en les transformant en bouts de papier minuscules qui serviront à faire une bouteille en plastique. Sympa comme avenir.
Et là, je meurs encore. Je suis en train de mourir une deuxième fois, je n'ai plus d'air. Au secours !

Excusez moi, la priorité de la journée m'appelle."

dimanche 23 mars 2008

Lyon Pluvieux


Les vacances avec lui,
c'est juste la meilleure
chose qui pouvait m'arriver

jeudi 20 mars 2008

Toute la journée l'inspiration a dit _> "Je suis là".

Je voulais raconter une histoire. Mais pour les fictions, je crois qu'en général je ne suis pas très douée. Je crois que pour ça, il faut un don, celui de Sandrine par exemple, ou celui de Mathias Malzieu, dont je dévore le bouquin. Je crois donc que je n'ai pas ce talent, et que je préfère raconter des choses vraies. Par exemple, je pourrai vous raconter que l'autre jour, un homme cagoulé qui tenait un harpon et une canne à pêche, a crier "Tu me laisses sortir, connasse". Je pourrai aussi vous raconter que demain matin, je file vers Lyon, histoire de décompresser un peu. Mes chers camarades de 1ère ES3 le savent bien, la semaine prochaine sera chargée. Il ne manque rien. Donc, dans le soucis de ne surtout pas stresser et encore moins de réviser pour les bacs blancs, je file avec l'homme qui partage ma vie vers les traboules, la statut sans étriers et Alain et Martine. C'est un week end de quatre jours en chocolat qui nous attend. Mardi, n'oublions pas que la première épreuve du bac nous attend. No stress. Vendredi, deux personnes fantastiques vont s'unir par les liens du mariage, j'ai une robe splendide, mais j'oubliai, nous sommes en mars, il a neigé à midi, et donc je vais avoir froid. (Mais j'ai un gentil chéri).

mercredi 19 mars 2008

Clément, 99 jours d'existence !




Il a deux billes à la place des yeux
Et une tête en forme de caillou__


Baptiste _> Papy toi tu picoles ! T'as vu moi aussi je picole ! On fait du picolage avec nos tournevis !


Matéo _> - Elle est à qui la Moto ?
- A Clément !
- Il est où Clément ?
- Au cour de danse classique !
- ... Maman, Clément il est au plastique !



OH MES PETITS AMOURS (L)

mardi 18 mars 2008

OK_


" C'est marrant, quand tu dis qu'il est 18h08, ça passe à 09.
C'est comme si le temps se foutait de ta gueule ! "

dimanche 16 mars 2008

Adieu Ma Nonna.


Ce doit être ça qu'on appelle l'ironie du sort. Quand j'y vais, quand je l'accompagne, il y a toujours du vent, il pleut toujours. C'est à chaque fois la même chose. Chaque jour, c'est la même question qui revient (Dov'è la tua scatola blu ?), et chaque jour, c'est la même réponse (Non so.). Ce soir, on a donc cherché la boite bleue. Elle et son dos meurtri sont montés dans la chambre, en tentant de gravir les quelques marches qui la sépare de sa couverture chauffante. Nous avons donc pensé, parce que la vie est comme ça, que de toute façon, quand elle arriverai en haut, elle aurait oublié ce qu'elle était allée chercher. La maladie. Elle est redescendue. Elle avait mal. Elle est redescendue. Avec la boite bleue. Une victoire, une minuscule victoire, mais qui donne un souffle et qui laisse à penser que la maladie ne l'a peut être pas complètement vaincu. Aujourd'hui, elle a à nouveau sorti de quoi boire, et l'eau était de nouveau trop froide (Aqua-Troppo-Calda.). Il était, comme tous les soirs, allongé dans la pénombre, et il lui criait des insultes en italien, parce qu'elle n'allait pas assez vite. Elle avait envie de parler ce soir. Alors elle m'a dit en italien que je ressemblais à mon père, et l'autre qui se sentait indispensable, qui me traduisait. Chut, j'ai compris qu'elle a dit qu'elle ne voulait pas me faire de peine, j'ai compris que "tu sais ton père, moi...". J'ai aussi compris quand elle a marmonné dans son mouchoir que c'était le passé. J'ai compris. Elle n'a certainement pas vu les larmes qui ne s'arrêtaient plus de couler sur ce visage orphelin, elle a juste vu que j'étais trop grande. Elle m'a demandé qui j'étais, et quel âge j'avais. La maladie.




Photo _> Un Prince et Trois Petits Loups,
Ou comment m'apporter tout ce dont j'ai besoin.

Moyenne D'âge _> 6 ans.

Tout le talent du monde est Juste dans son Corps !



Cie Pourquoi Pas



LGR de mon coeur (L)

dimanche 9 mars 2008

"Vali Vali Petit Vélo"


Je suis ChouAdorable (Nanou). J'ai passé un week end psychédélique, fantastique, et drôle qui plus est. J'ai trouvé une musique. Je suis amoureuse. Je rigole tout le temps. J'ai mal au bras parce que monsieur a des relents d'amour et qu'il ne sait pas se contrôler. J'aime parler à la première personne. J'avais envie de discuter avec quelqu'un depuis quelques jours, et ce quelqu'un ne m'écoute pas. Je n'ai pas une once d'inspiration, ça me ronge. J'ai chanté pendant deux heures aujourd'hui. J'ai chanté que je ne suis pas noire, quel manque de peau, et surtout j'ai chanté Hava naguila mais j'ai oublié l'air. Donc je suis triste. J'ai découvert un poète/musicien/chanteur vraiment fantastique. On a répondu a un de mes mails en une minute chrono. J'ai reçu des cadeaux. Je sens bon le chocolat/gingembre/citronvert/mandarine/pamplemousse/vanille en même temps, je me trouve super forte quand même. J'ai remercié Valérie, j'ai envoyé Jonah à la douche et j'ai dit à Emma d'aller dormir. J'ai mangé des chocapics. J'ai encore rigolé. J'ai terminé/commencé un livre. J'ai vu des filles se caresser les joues, et des garçons se donner des petits coups. J'ai vu des soigneurs qui se la jouaient. J'ai appris une chanson par cœur. Je n'ai pas travaillé. Je n'ai porté que des chemises et des slims. Je me suis énervée. Je n'étais pas contente, j'étais je cite "sombre". Et j'avais mes raisons. Je n'ai pris aucun plaisir. Ca m'a énervé. Je me suis sentie visée. Je me suis sentie détestée aussi. Je me suis sentie à part. Je l'ai haïe. Ensuite j'ai sauté dans ses bras. Ensuite la vie est redevenue belle. Il est l'alchimiste de mon coeur, il faudra venir le 30 mars. J'ai réparé mon collier. J'ai corrigé ma synthèse. Je n'ai pas fait de photos. Je n'ai plus de photos. Il faut que je fasse des photos. Je n'ai pas beaucoup dormi. Mais j'ai bien dormi. Il me semble que j'ai rêvé. Je suis allée au MacDonald avec mon Baptiste. J'ai sauté partout avec lui. Il m'a sauté dans les bras en me criant que "tata on va au macdoooo". Je lui ai fait un bisous.

Je lui ai fait un bisous. Et on est allé se coucher.




Un jour je remettrai cet article
dans l'ordre chronologique,
C'est promis.

lundi 3 mars 2008

Spéciale Dédicasse à Eti_


ON PEUT PAS LE TAPER IL A DES LUNETTES (L)




Madame Y. l'a dit :

_ Underline, ça veut dire souligner : on le fait comme ça on comprend.

_ I can say NO !

_ On a du boulot jusqu'à la racine des ch'veux !

_ To shoooooos en bas des Vosges !

_ C'est la vie la vie !

_ J'te confie le bébé parce que moi je sais que je vais repartir à l'origine de l'humanité (!)

_ Ca vous passe au dessus dans un jet privé.